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Tout au fond d'un songe,
Je vagabonde,
Lent ruisseau qui coule,
Sous les arbres je marche.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Le soleil se couche,
Lentement les ombres s'étendent,
Le froid me prend,
Je tremble.
<o:p> </o:p>La nuit vient,
Et un temple au loin,
Illumine la vallée de mille bougies.
<o:p> </o:p>Bien étrange endroit,
Que cette forêt au soir.
La route se poursuit devant moi.
<o:p> </o:p>Un renard passe,
Tourne la tête vers le lointain,
Et s'enfuit de mon chemin.
Plus aucun oiseau ne chante.
<o:p> </o:p>Oppressante présence du silence.
Pesante solitude,
Le pont s'étend devant moi,
J'avance.
<o:p> </o:p>Une lumière,
Des ailes,
Je prends peur.
<o:p> </o:p>Devant moi se dresse,
Terrible et magnifique,
L'archange.
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Pas un regard,
Pas un sourire,
Voilà combien je représente, rien
Telle une ombre tu ne me vois plus,
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Devenue invisible à tes yeux,
A tout donner tu ne me vois même plus,
Je ne te manque plus,
Tu ne me désires plus,
<o:p> </o:p>M'écoutes tu encore ?
Es tu encore présente lorsque je suis près de toi ?
Que traverse ton esprit lorsque je te sers dans mes bras ?
<o:p> </o:p>Tu as changé,
Tu t'es éloigné
Sans même le voir,
<o:p> </o:p>Je t'ai perdu,
Quelle partie de toi je ne sais guère,
Mais jamais je ne la retrouverai.
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Une main effleure un piano,
Une autre tourne lentement les pages d'une partition,
Cherchant de son regard la divine pathétique,
Une jeune femme aux formes sublimes,
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Pousse de soulagement un soupir,
Laissant sa main sur les touches, se remémore
Les notes et les accords,
Composant cette sonate magnifique.
<o:p> </o:p>Son amant, attentif au moindre geste,
Admire cette sublime beauté,
Qu'est cette pianiste passionnée.
<o:p> </o:p>Soudain ses doigts frémissent,
Elle ferme les yeux,
La musique commence.
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"Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars).."Goldman.
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Que cherche t-on véritablement dans une vie ?
Quel en est-il vraiment le but ?
A t-on choisi ce but ?
A t-on vraiment eu ce choix ?
Celui qui se lève le matin pour nourrir son fils a t-il choisi de ne vivre que dans l'espoir de le voir vivre le lendemain ?
Celui qui regarde celle qu'il aime dormir en se disant que sans elle sa vie n'a pas de sens ?
A t-il choisi ceci ?
N'aurait-il pas préféré vivre simplement pour le plaisir de regarder le soleil ce lever ?
Qui n'a jamais été émerveillé par un levé de soleil ?
Qui n'a jamais été ému par le sourire d'une femme ?
Lequel d'entre nous n'a jamais regardé la mer se jeter inlassablement sur le rivage ?
Qui saurai resté insensible au charme d'une nature chaque jour plus belle ?
Qui saurais ignoré que cette même nature disparaît chaque jour davantage pour n'être bientôt plus qu'un lointain souvenir au creux de nos cœurs ?
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Qui n'a jamais regretté d'avoir tant confié son cœur à une femme pour la voir repartir si vite loin de nous ?
Qui ne s'est jamais senti lâche d'abandonné une femme à son amour car nos sentiments avait disparu avec le temps ?
<o:p> </o:p><o:p> </o:p>Chaque jour je vis avec l'espoir de rendre ma vie utile, avec l espoir de rendre les gens heureux, celui de faire le bien autour de moi.
Mais pourquoi ai je si peur de souffrir ?
Rien au monde ne me fait plus peur que l'amour. Rien n'y personne ne le contrôle. Personne n'a encore trouvé la clé de ce mystère.
Pourquoi la mort ne m'effraierai pas alors que l'amour me rend si fou de peur que j'invente chaque jour de nouveau mensonge pour ne pas le rencontrer ?
Pourquoi ai-je battis un mur tout autour de moi qui m'empêche d'être libre ?
Qui m'a appris à me défendre sans le vouloir contre cet ennemi invisible.
Est il vraiment mon ennemis ? Pourquoi le fui-je ainsi ??
<o:p> </o:p>C'est quoi l'amour ? Au final je n'en sais trop rien. J'en ai peur car je sais que je n'aurais plus le contrôle de moi même. Je sais que je serai faillible, que je serai plus faible.
Le meilleur des hommes a t-il le droit de pleuré pour une femme ?
Celui qui ne craint pas même sa propre mort aurait il le droit de craindre pour la disparition de quelque chose qui n'est pas palpable. Celui qui se doit de ne pas avoir de faille a t-il le droit a une vie sentimentale normale ?
Qui pourrait me reproché quelque chose d'inné chez les êtres humains ?
Pour protéger des êtres humains dois je renoncer à ce qui fait de nous ces êtres si particuliers ?
A ce qui fait notre essence même ?
J'ai peur de perdre le contrôle c'est vrai.
Mais pourquoi en avoir peur ?
Que cache cet espace infini des penchants humains ? Que cache l'irrémédiable choix de refuser son propre refus ?
Qu'est ce que cache le moi qui ce révèlerai si je ne contrôlais pas chacun de mes geste et de mes pensées ?
Quels sentiments ? Quelles idées ? Quels vices ?
Personne ne le sait à par moi même.
Je sais être fort mais je refuse de me regarder moi même... de quoi ai-je peur ?
Quel est ce monstre que je cache ?
Bête ou héros ?
Démon ou ange ?
Qui suis je vraiment ?
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